GAZA : le communautarisme odieux.
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Le CRIF, ce dimanche 4 janvier, organisait un rassemblement silencieux en « solidarité avec les victimes israéliennes du Hamas ».
Dans un contexte où plus de 500 palestiniens dont de nombreux civils ont trouvé la mort sous les bombes de l’armée israélienne, où un blocus enferme des enfants, des femmes, des hommes dans une prison à ciel ouvert, privée d’eau, d’électricité et des produits les plus élémentaires ; cet rassemblement qui soutient le terrorisme d’Etat ne peut qu’accroître les tensions.
Fort heureusement l’audience des organisateurs est en deçà de rassemblements antérieurs de l’avis même d’une composante fasciste de ce rassemblement, la Ligue de Défense Juive, qui n’annonce que 2500 participants.
Il est cependant paradoxal pour le CRIF, de prétendre lutter contre le terrorisme et de tolérer dans ses manifestations une organisation juive d’extrême-droite interdite en Israël pour.... terrorisme !
Pour ne pas être en reste dans l’aveuglement communautaire, l’UOIF publie un communiqué qui affirme « La barbarie de l’armée israélienne commet, en direct, un génocide sans précédent contre la population palestinienne !
C’est une révision éhontée de l’histoire et une comparaison odieuse.
Si l’armée israélienne commet aujourd’hui à Gaza un crime de guerre incontestable qui s’apparente aux pires crimes coloniaux de l’armée française en Algérie, en faire un génocide « sans précédent » est une offense à la mémoire des 6 millions de juifs, du million de tziganes et du million de Rwandais victimes d’une élimination de masse programmée, sans oublier bien sûr le massacre de Srebrenica
Il est à craindre que ces irresponsables, n’ouvrent la voie à des chocs communautaires aux conséquences graves.
Pour notre part, nous continuerons, loin des radicaux communautaires, à nous mobiliser contre le crime de guerre commis à Gaza et pour :
- L’arrêt des bombardements
- La levée du blocus qui frappe exclusivement les civils
- Des sanctions internationales contre les crimes de guerre
- La suspension de l’accord d’association UE-ISRAEL
- Une protection internationale de la population palestinienne La réunion d’une Conférence internationale sous l’égide de l’ONU afin d’aboutir à un règlement du conflit et à la coexistence de deux États sur la base des résolutions de l’ONU